mardi 10 mai 2016

mardi 3 mai 2016

Sortie théâtre: DOUAR, Kader Attou

Cet après-midi, les élèves de l'ULIS mais aussi des Globe-Trotters (autre dispositif du collège Sévigné) ont eu la chance de se voir offrir une sortie supplémentaire par rapport à leurs classes d'inclusion. Ils ont assisté avec les adultes de leurs dispositifs au spectacle Douar de Kader Attou au théâtre de Narbonne.
"De part et d’autre de la Méditerranée, une partie de la jeunesse se projette de l’autre côté de la mer.
En France pour certains il est question de la terre des origines, de la douleur et de la difficulté à assumer une double culture.
En Algérie on rêve de liberté, d’ascension sociale… en regardant la télévision… on rêve, tout simplement pour oublier les difficultés de la vie.
La rencontre entre de jeunes danseurs hip hop algériens et de jeunes français dans le cadre de l’année de l’Algérie en France a permis de confronter les rêves, de mélanger les imaginaires. Au-delà de l’histoire de cette rencontre entre les deux rives de la Méditerranée, il s’agit de la restitution vers la « terre des origines » de cet apport méditerranéen qui a rendu le hip hop français si original mais aussi de l’introduction d’une certaine douceur, d’une part de féminité dans un monde qui en est dépourvu.
Pour l’instant, en Algérie, il n’y a plus d’imaginaire, il est question d’ennui. Pour les jeunes danseurs algériens, il est question de survie.
Pour Kader Attou, il s’agissait de mettre en espace la notion d’ennui, d’enfermement et le rêve de liberté. Il utilise le hip hop comme un outil au service d’un message. De la revendication sociale des origines du hip hop à la question de l’exil que posent les jeunes algériens, comment réfléchir au rôle de la culture, au rôle de la mémoire, au rôle de la danse dans le contexte particulier des relations entre la France et l’Algérie ?
Douar trouve aujourd’hui une résonance toute particulière dans l’actualité, dans ce drame humain qu’est l’exil de populations meurtries vers une terre idéalisée." CCN La Rochelle




"On a entendu parler arabe et français. On a entendu différents instruments et même un violon égyptien. Il y avait des jeux de lumières. C'était sur l'immigration. Au début on entendait comme un journal télévisé. Les costumes étaient simples. Les danseurs étaient très forts."